Le 13 aout 2021, African Youth Employment Initiatives (AYEI-Burundi), a organisé un événement à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale des Jeunes, normalement célébrée le 12 août de chaque année. Cet évènement a rassemblé les jeunes et les a aidés à démontrer leurs talents entrepreneuriaux. Trois d’entre eux ont présenté leurs idées entrepreneuriales et ont été gratifiés d’un crédit pour la réalisation de leurs projets.
En effet, AYEI-Burundi est une organisation de jeunes Burundais ayant pour objet de responsabiliser la jeunesse burundaise à travers l’agriculture durable comme moyen de création d’emplois, atténuer la faim, la pauvreté et améliorer l’économie nationale ainsi que la réalisation des objectifs de développement durable. AYEI-Burundi encourage les jeunes à promouvoir l’agriculture comme une valeur socio-économique qui crée des opportunités pour les individus et les groupes. AYEI-Burundi encourage tous les jeunes à réduire la faim au Burundi et sur le continent Africain par l’agriculture, le réseautage, l’autonomisation et l’intégrité.
Trois projets ont bénéficié d’un crédit à une valeur totale de d’environ quatre millions de Francs Burundais. Le premier projet, par ordre de mérite concerne la Transformation Agro-alimentaire, promut par Mademoiselle Evelyne Hakizimana. Elle entend mettre en pratique ses connaissances en ce qui est de la transformation agro-alimentaire, en extrayant des jus de divers fruits, préparation des arachides et beignets à haute valeur nutritive.

Le deuxième projet est celui de Raphael Vyagizimana, avec la Production, transformation et commercialisation des produits de palmiers à huile, PPROTC-PPAH en sigle. Il s’agit de la plantation de nouveaux plants de palmiers mais aussi de la transformation de produits de palmier à huile et leur commercialisation. Le troisième projet concerne la production du soja, un projet promu par le jeune du nom de Charles Nyanduruko.
Aujourd’hui, après trois mois de mise en œuvre, les trois jeunes bénéficiaires du crédit de AYEI-Burundi se disent très satisfaits des résultats atteints. Nous vous invitons au prochain article qui nous parlera des exploits de ces trois jeunes, excellant dans l’entrepreneuriat, et illuminant le reste des jeunes Burundais dans ce domaine.
La jeunesse, l’espoir de la nation
Ngugi Wa Thiong’o a placé son espoir dans la jeunesse qu’il a considérée dans Weep Not, Child et d’autres œuvres comme des sauveurs. Les sauveurs des personnes qui se trouvent dans des situations terribles. Nous aussi, nous croyons en eux. Un avenir radieux, un monde pacifique ne sera jamais conquis que si la nouvelle génération s’engage à le promouvoir. Ils doivent se retirer des mauvaises intentions et de toutes les manipulations politiques aux intérêts sectaires qui ne font que détruire leur avenir, leur vie, l’avenir de la nation. Mais aussi, les jeunes ont besoin du soutien des aînés. Les bons parents existent encore. Ils doivent encourager les jeunes en partageant les expériences de leur passé et leur montrer le bon chemin et coopérer à la bonne construction d’un monde vivant prompt au progrès de nos Nations, de notre monde. Et vouloir c’est pouvoir, et la détermination est la clé du succès.
L’entrepreneuriat au profit de la décolonisation

AYEI-Burundi promeut l’entrepreneuriat chez les jeunes dans le contexte justement de les aider à se frayer l’indépendance et ainsi incarner cette idée de sauveur que le monde a d’eux. C’est ainsi qu’en plus des initiatives de trouver pour eux des moyens pour y parvenir, en initiant de projets d’octroi de microcrédits, AYEI-Burundi entreprend aussi organiser des séances d’échange la décolonisation mentale et les moyens d’aboutir à l’autosuffisance menant à l’indépendance.
Des activités qui parlent
AYEI-Burundi a soutenu, grâce à l’appui financier de la SEZ, deux projets des jeunes de Kayanza, un en rapport avec la culture de pomme de terre, un autre avec l’élevage de poules pondeuses.
En célébrant la journée Internationale de la Jeunesse, AYEI-Burundi a organisé la sélection de meilleurs projets éligibles au microcrédit, rangeant de 500.000 à 1.500.000 Fbu. Trois candidats ont présenté leurs idées de projet à l’audience, et un jury a donné une cotation.
C’est une idée qui est née dans le cadre d’aider les jeunes à trouver du capital pour leurs idées entrepreneuriales, mais ils doivent rembourser le capital avec un très léger intérêt de 5%. L’argent remboursé constitue un capital pour d’autres jeunes entrepreneurs, et dans les conditions normales, ce cycle ne s’interrompra point, sauf si les jeunes l’interrompent eux-mêmes.
A côté de belles idées de Ngugi wa Thiong’o sur la jeunesse, AYEI-Burundi soutient aussi l’idée d’Ernesto Che Guevara, révolutionnaire argentin qui souligne que : « L’argile fondamentale de notre oeuvre est la jeunesse. Nous y déposons tous nos espoirs et nous la préparons à prendre le drapeau de nos mains. »